Entre 17 Décembre 2010 et 14 Janvier 2011, le peuple tunisien se métamorphose contre le tyran oppresseur pour acquérir sa liberté et sa dignité. Ce mouvement populaire est devenu révolutionnaire après la destruction du régime. Ainsi, la Tunisie entre dans une nouvelle période, où on assiste à un changement radical au nivaux des pratiques sociopolitiques de la population. Pour la première fois, dans l’histoire du monde arabe contemporain, le message démocratique est devenu une « idée force » articulée autour de la liberté, la dignité et la citoyenneté. Le pluralisme politique est devenu une réalité vécue pour la première fois dans la Tunisie indépendante. Cela se manifeste tout d’abord par le nombre important des partis politiques autorisés, ainsi que par le nombre colossaux des associations de la société civils. En effet, dans l’intermède d’un an de la révolution, beaucoup de choses ont été balayé, tout d’abord au niveau de la mentalité comme au niveau des pratiques quotidienne, ce qui a accéléré la vitesse de l’histoire dans un pays qui a ignoré le sens de l’histoire durant 23 ans où l’intelligensia tunisienne été tué par un régime qui a pratiqué une politique de contrôle total sur tous types de production universitaires, culturelle et artistiques. Mais, très vite la démocratie est devenue une sorte de mode social dans la Tunisie post-révolutionnaire qui essaie de se reconstruire tout en faisant de la démocratie une « qualité sociale » plutôt comme « qualité élitiste ».
Deux principes dominent l’Agora publique tunisienne après la chute du régime autoritaire : Le premier est celui de « similarité » ; Etre semblable, c’est participer chacun de son post dans la vie publique qui devint de plus en plus attractive. On pense ici au droit de la dignité comme slogan premier des révolutionnaires qui ont combattues un pouvoir oppresseur pour restaurer le principe de la citoyenneté dynamique. Le second principe, est celui de « l’indépendance » : Ainsi l’égalité se construit dans une réflexibilité de soi à soi, c'est-à-dire dans l’autonomie et l’absence de subordination de l’individu et la relation d’échange qui fonde celle de réciprocité. Lors des élections de l’Assemblé Nationale Constituante, le citoyen a voté librement et en toute indépendance pour choisir ses représentants.
Après plus d’un an de la révolution tunisienne, penser la démocratie au présent est devenu un fait concret, réel et applicable sur le terrain, mais il faut être vigilant et attentif car la révolution est encore inachevée et beaucoup de défis se fixent devant la réalisation des objectifs de la Révoltions. Aujourd’hui, les Tunisiens devront débattu leur future constitution, les axes de leur futur modèle politique et d’autre part ils devraient faire naitre une société civile active et dynamique qui constituera la « force vive » de la Révolution. Fidèle à sa tradition historique avant-gardiste, la Tunisie doit demeurer le locomotif qui devait introduire le monde arabe dans l’ère de la modernité et de la démocratie.
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