Parler du dialogue des civilisations et des cultures n’est pas une utopie intellectuelle, mais une approche géo-culturelle lié à notre existence humaine. Car le dialogue est considéré comme l’une des plus importantes valeurs autour desquelles s’opère l’organisation sociale. Le rapprochement entre spécificité et pluralité de l’humain est devenue une obligation qui présente le double avantage d’offrir des normes théoriques et pratiques aux langues et aux vocabulaires de ce dialogue, et de tracer via le logos une ligne de partage acceptable entre les spécificités culturelles et ethniques.
La culture du dialogue nous permettent de cultiver une esthétiques des différences qui ne détruise pas le spécifique local mais enrichit la solidarité humaine. Autrement dit, la capacité d’avoir des racines n’empêchent pas la capacité d’être ouvert sur l’autre et de co-agir avec les autres cultures pour la paix et pour un meilleur futur.
Du point de vue lexical, le dialogue, c’est l’harmonie et l’acceptation de la différence. C’est aussi le pardon qui fait preuve de modestie.
En effet le dialogue des civilisations n’est pas sensiblerie et sentimentalisme mais une rationalité et exigence humaine. La vérité ne se prouve pas par la violence ou par l’abondance des larmes. C’est dans ce cadre d’intime conviction rationnellement acquise, que se pose la question de l’ouverture sur la différence.
Il est banal de dire que la tolérance favorise la cohabitation entre les différentes familles humaines dans un climat de respect qui garantit la dignité de tous. C’est pourquoi, on doit insister sur le rôle pédagogique du dialogue entre les civilisations qui permet de dépasser l’idéologie du « crach of civilisations » pour passer à un autre stade celui du « reconciliation of civilisations ».
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