dimanche 21 octobre 2012

La violence sur la scène publique: Vers où ?





Les derniers mois qui viennent d’être achevé ont connu le développement d’un comportement violent étrange à notre révolution pacifique, à notre quotidien calme et à notre tradition ouverte sur l’autre.  Aujourd’hui, la violence est devenue la malédiction qui a touché gravement notre société. Ce problème épineux est devenu la question majeure qui attire de plus en plus les attentions des spécialistes pour comprendre ses causes et ses ressorts. Dans notre contexte actuel, nous sommes obligés à découvrir pourquoi le discours violent a rempli l’espace publique pour se transformer en une monnaie courante entre les différents protagonistes. En effet, nous pouvons remarquer que ce type de comportement est transformé en un produit exposé à être vendu ou acheté en profitant des circonstances postrévolutionnaire marquées par la faiblesse des institutions étatique et leurs incapacité à gérer la montée de la violence qu’il faut bien la résoudre pour faire triompher la rationalité.  

Bien évidemment, la violence fait partie de l’humain mais elle fait partie de la partie irrationnel de l’homme, c’est pourquoi on peut dire qu’il est temps pour définir les racines de ce phénomène. La raison qui cherche les explications avec insistance sur les causalités et les finalités pouvait nous aider pour mieux appréhender la problématique. Le sujet est donc ouvert au débat mais un débat très particulier, c’est-à-dire où il n’y a pas vainqueur et vaincu pour qu’on puisse bien diagnostiquer cette « maladie sociale ». À regarder de plus près, la violence peut être classé suivent une hiérarchie de ses manifestations socio-psychologique. D’une part, nous avons la violence physique qui peut être alimenté par l’idéologie, la pauvreté, ou par un comportement criminel. De plus, ce type de violence peut être aussi collectif ou individuel. N’oublions surtout pas que ce type de violence essaie à travers le recourt à la force à sauter sur l’ensemble des valeurs communes partagées par la société. À ce niveau, l’irrationnel s’avère très dynamique dans l’inconscience de ceux qui use la violence. D’autre part, nous pouvons remarquer l’existence d’autres types de violence comme la violence verbale, biologique et psychologique.  Ce type de violence nous amène à réfléchir profondément afin de répondre aux questions suivantes : Vers où ira notre contrat social qui garantit le respect de l’altérité ? À ce stade peut-on dire que notre société tunisienne assistera-t-elle à un crépuscule moral et étique ? Quel garde-fou mettra-on en place contre ce type de comportement ? Le recours au dialogue et à un discours moralisateur et pacifique semble capital dans ce contexte. Ce dispositif devrait être accompagner par un consensus sociale unanime qui condamne le recourt à la violence. L’éducation à la non-violence paraît une nécessité pour dépasser ce traumatisme socio-culturelle. On peut aussi noter que de point de vue psychanalytique la racine première de la violence est l’orgueil qui se traduit par le désir de domination et d’hégémonie. Néanmoins, à mesure que la société développait les notions de responsabilité et de liberté citoyenne, elle agrandi en elle la possibilité de se protéger contre la violence. Le besoin à la sécurité oblige à lancer une réflexion à haute voix pour approfondir la culture du pluralisme, de la bienveillance et de la paix. Je ne crois pourtant pas, pour ma part, qu’il soit impossible de le faire, mais il me semble que le seul moyen de sortir de l’impasse est d’instaurer un État de droit qui peut rassurer le citoyen et peut-nous aider à sortir de cette fatalité aveugle qui a produit tous les malheurs que nous voyons sur la scène publique.

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