Les derniers
mois qui viennent d’être achevé ont connu le développement d’un comportement
violent étrange à notre révolution pacifique, à notre quotidien calme et à
notre tradition ouverte sur l’autre. Aujourd’hui,
la violence est devenue la malédiction qui a touché gravement notre société. Ce
problème épineux est devenu la question majeure qui attire de plus en plus les
attentions des spécialistes pour comprendre ses causes et ses ressorts. Dans
notre contexte actuel, nous sommes obligés à découvrir pourquoi le discours
violent a rempli l’espace publique pour se transformer en une monnaie courante
entre les différents protagonistes. En effet, nous pouvons remarquer que ce
type de comportement est transformé en un produit exposé à être vendu ou acheté
en profitant des circonstances postrévolutionnaire marquées par la faiblesse
des institutions étatique et leurs incapacité à gérer la montée de la violence
qu’il faut bien la résoudre pour faire triompher la rationalité.
Bien évidemment,
la violence fait partie de l’humain mais elle fait partie de la partie irrationnel
de l’homme, c’est pourquoi on peut dire qu’il est temps pour définir les
racines de ce phénomène. La raison qui cherche les explications avec insistance
sur les causalités et les finalités pouvait nous aider pour mieux appréhender
la problématique. Le sujet est donc ouvert au débat mais un débat très
particulier, c’est-à-dire où il n’y a pas vainqueur et vaincu pour qu’on puisse
bien diagnostiquer cette « maladie sociale ». À regarder de plus
près, la violence peut être classé suivent une hiérarchie de ses manifestations
socio-psychologique. D’une part, nous avons la violence physique qui peut être alimenté
par l’idéologie, la pauvreté, ou par un comportement criminel. De plus, ce type
de violence peut être aussi collectif ou individuel. N’oublions surtout pas que
ce type de violence essaie à travers le recourt à la force à sauter sur l’ensemble
des valeurs communes partagées par la société. À ce niveau, l’irrationnel s’avère
très dynamique dans l’inconscience de ceux qui use la violence. D’autre part,
nous pouvons remarquer l’existence d’autres types de violence comme la violence
verbale, biologique et psychologique. Ce
type de violence nous amène à réfléchir profondément afin de répondre aux questions
suivantes : Vers où ira notre contrat social qui garantit le respect
de l’altérité ? À ce stade peut-on dire que notre société tunisienne assistera-t-elle
à un crépuscule moral et étique ? Quel garde-fou mettra-on en place contre
ce type de comportement ? Le recours au dialogue et à un discours
moralisateur et pacifique semble capital dans ce contexte. Ce dispositif
devrait être accompagner par un consensus sociale unanime qui condamne le
recourt à la violence. L’éducation à la non-violence paraît une nécessité pour
dépasser ce traumatisme socio-culturelle. On peut aussi noter que de point de
vue psychanalytique la racine première de la violence est l’orgueil qui se
traduit par le désir de domination et d’hégémonie. Néanmoins, à mesure que la
société développait les notions de responsabilité et de liberté citoyenne, elle
agrandi en elle la possibilité de se protéger contre la violence. Le besoin à
la sécurité oblige à lancer une réflexion à haute voix pour approfondir la
culture du pluralisme, de la bienveillance et de la paix. Je ne crois pourtant
pas, pour ma part, qu’il soit impossible de le faire, mais il me semble que le
seul moyen de sortir de l’impasse est d’instaurer un État de droit qui peut
rassurer le citoyen et peut-nous aider à sortir de cette fatalité aveugle qui a
produit tous les malheurs que nous voyons sur la scène publique.
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