mercredi 5 décembre 2012

A la recherche du consensus




Imaginez-vous dans une forêt sans arbres, où il se dit depuis longtemps que la terre n'est plus fertile. Imaginez-vous une lumière sans l’éclat de l'arc-en-ciel, simplement nuancée de gris entre un noir profond, celui du cynisme ambiant, et un blanc émasculé, celui du fatalisme prédominant. Imaginez-vous que les citoyens sur ce sol gris ne vivent plus de la satisfaction de leurs désirs profonds, mais d'une suite de compromis avec l'autre : et le plus fort, c’est que le plus grand nombre, chacun détaché de ce qui le fonde, les ailes de ses rêves coupées par une série d'abandons, ont érigé ce compromis en qualité sociale.  Ouvrez les yeux, vous y êtes, c'est notre monde. Enfin, tel que nous l'avons intégré, pas tel qu'il est. Nos réalités sont si loin de la perfection. C'est là qu'intervient cet article, pour nous rapprocher du réel, avec la question du consensus, mais dont l'essence vient de notre profondeur commune.
Les développements actuels que connais le champ politique Tunisien, où la tendance est à la convivialité, nous amènent à nous interroger sur la nécessité du consensus politique dans la Tunisie postrévolutionnaire.  L’autonomisme de la volonté est le principe de base de toutes stratégies politiques rationnelles qui permet de sortir de l’impasse. Ce principe consiste à chercher un nouveau climat social fondé sur le compromis (tawafûq). Cette "loi morale" n’exprime donc pas autre chose que l’intérêt général du pays, c'est-à-dire le bonheur des tunisiens. Si donc, la matière de vouloir intervient comme une possibilité de sortir de cette tension socio-politique, il en résulte un nouveau contrat social fondé sur les principes de la révolution et sur la notion de la citoyenneté constructive. Ce précepte pratique implique une  condition matérielle qui ne doit être compté pour loi car elle est la loi de la volonté pure qui est la liberté qui transporte la volonté de reconstruire. Toutes matières des règles pratiques reposent sur ces conditions objectives. Dans ce contexte, il est indéniable que tout vouloir doit avoir aussi un objet qui se définie comme principe déterminent. Il est important de noter que ces derniers circonstances que vie la Tunisie nécessite un consensus qui devait peser lourdement dans la sphère politique car il apparaît déminent pour élaborer une feuille de route claire et précise pour tracer l’avenir de la Tunisie à la lumière d’une constitution garantissant un Etat civil et un régime républicain, démocratique et social.

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