vendredi 28 octobre 2011

La Deuxième République. Quelle image pour la Tunisie de demain ?


  
 La révolution  tunisienne a débouché sur des élections grandioses malgré le nombre important de contestation et les tunisiens ont choisi et les urnes lui ont servi de traducteurs. Et voilà que les résultats viennent révéler le vrai poids des différents Partis politique. La découverte de la vérité, issu des tunisiens, était choquante pour moi et pour beaucoup de démocrates tunisiens.  Ennahda a remporté le plus important nombre siège à l’assemblé constituante, devant le Congrès pour la République avec 30 sièges, Ettakatol avec 21.  Hier, le soir, Kamel Jandoubi (président de l’ISIE) a annoncé que le nombre des électeurs atteint 7, 5 millions (une première dans l’histoire de la Tunisie) puis, il relève les résultats des élections du 23 Octobre 2011, et la liste des Partis vainqueurs :
Classement
Nom du Parti vainqueurs
Nombre de sièges
1
Ennahda
90
2
Congrès pour la république
30
3
Ettakatol
21
4
Al Arida al-chaabia
19
5
PDP
17
6
Le Pole Démocratique Moderniste
5
7
Afek Tounes
5
8
Al Badil Ethaouri
3
9
Mouvement des patriotes démocratiques
2
10
El Oumma 
1
11
Mouvement du Peuple
1
12
Parti libéral Maghrébin
1
13
L’indépendant
1
14
Liste des voix de l’Avenir
1
15
L’union patriotique libre
1
16
Al Nidhal
1
17
Parti Justice et équité
1
18
Chams al-Aridha
1
19
Front patriotique tunisien
1
20
Mouvement du peuple unioniste
1
21
La justice
1
22
Fidélité aux Martyrs
1



   Ces résultats posse beaucoup de problèmes pour un nombre important de tunisiens. Ennahda, un parti islamiste, à remporter les élections et la nouvelle constitution… ?
Nous savons tous, que la laïcité s’oppose à l’utilisation de la religion dans le domaine politique.  Les dirigeons d’Ennahda parlent d’un modèle turc, mais ils oublient que le régime politique en Turquie  est dû à Kamel Atatürk qui a mit fin au régime théocratique Ottoman en 1922, instaurant la séparation totale entre le religieux et le pouvoir politique. Ainsi, l’expérience démocratique en turque qui a donnée la réussite du Parti pour la justice et le développement en 2002, s’inscrit dans un contexte historique bien différent : Une république turque laïque dont la laïcité est défendu par l’Armée, considérée comme la protectrice du régime instauré par Atatürk. Mais, en Tunisie les choses change radicalement, car la constitution sera fortement inspirée par l’idéologie des Nahdaoui, majoritaire dont la l’assemblé constituante avec 41,47%. Les islamistes objectent que la loi découle de l’éthique et qu’il n’y a d’éthique sans religion, c’est pourquoi qu’il faut noter que la situation semble ambigüe, car l’idéologie du parti gagnant aux élections diffère des autres partis « progressistes » représentés à l’Assemblée. Devrions-nous résigner à n’avoir le choix qu’entre la dictature et les islamistes ??? Je crois, qu’on peut avancer vers un régime démocratique, mais la grande question est comment ?


·       Avec l’acceptation de la différence, c'est-à-dire de l’autre.
·       Le respect des droits de l’homme, de l’égalité totale entre sexes dans les droits et les devoirs.
·       La liberté de fois et de pratique religieuse.  
·       La séparation entre le domaine religieux et le domaine politique.
·       Le droit à une justice équitable
·       La séparation des pouvoir : le pouvoir législatif confié au Parlement, le pouvoir exécutif confié à un gouvernement élu et le pouvoir judiciaire confié aux juges, sous contrôle d’une haute instance qui doit contrôler la bonne application des lois.  
·       La liberté de la presse.   
       
   Tous ces principes universelles ne peuvent être traduits dans la nouvelle Constitution, qu’avec une véritable pression aux sein d’Assemblée Constituante pour protéger les acquis et réaliser les inspirations des tunsiens qui ont descendu dans les rues le 14 Janvier pour dire la dignité, l’égalité et pour les libertés. Le rôle des tunisiens est important, car on peut donner une leçon démocratique aux différents pays arabe qui reste encore prisonnières de la théocratique et des régime moyenâgeux, et montrer que la Tunisie, ce petit pays, est grand par son histoire et par son peuple qui a lancé le l'étincelle du printemps arabe.      



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