dimanche 12 février 2012

Pour une nouvelle politique de développement régionale



Depuis la chute du dictateur Ben Ali et son régime mafieux, le peuple tunisien commence petite à petit à découvrir sa réalité socio-économique. Les chiffres publiés par l’Institut National des Statistiques (INS), était choquant pour la pluparts des tunisiens. Le taux national de la pauvreté est 24,7%, ce qui signifie que presque ¼ de la population tunisienne vis au-dessous de la précarité. En plus, la géographie de la pauvreté traduit un déséquilibre flagrant entre les gouvernorats côtiers et le reste du pays.
Selon les statistiques de INS on peut noter qu’à Siliana le taux de la pauvreté dépasse 50% de l’ensemble de la population, de même pour Kasserine, Sidi Bouzid, Jendouba, Le Kef où le taux de la pauvreté dépasse 40%.  Ainsi, on peut dire que ces chiffres traduisent très bien la mauvaise politique du développement régionale mise depuis 23 ans par « l’Ancien Régime ».


Gouvernorat
Taux de Pauvreté
SILIANA
50,1%
KASSERINE
46,1%
SIDI BOUZID
42,3%
KEF
42%
JENDOUBA
41%
TOZEUR
38,7%
TATAOUINE
38,3%
BEJA
35,6%
KAIROUAN
34%
GUEBILI
32,8%
GAFSA
30,9%
ZAGUOUAN
31%
MAHDIA
29,8%
GABES
28,9%
MEDENINE
24,5%
BIZERTE
23,8%
SFAX
17,8%
NABEUL
17,8%
MONASTIR
15,8%
SOUSSE
14,9%
TUNIS
13,4%
BEN AROUS
12,8%
MANOUBA
11%
ARIANA
10,1%
TAUX NATIONAL DE LA PAUVRETE
24,7%



Ces chiffres peuvent êtres réduit dans les prochaines années si on suit une politique de développement décentralisée qui se base sur les réalités socio-économique de chaque région. En effet, le secteur touristique qui reste « l’hernie discale » de l’économie tunisienne peut jouer un rôle important dans le promotion économique des régions intérieure, mais on suivant de nouvelles approches. Ainsi, le tourisme culturel peut être un nouveau moteur de développement surtout que la Tunisie est un pays riche en monuments et en sites archéologiques.  De même pour le patrimoine immatériel qui peut être utilisé comme un nouveau moyen pour attirer un nouveau type de touristes. La même chose pour la gestion de notre patrimoine naturel qui peut jouer un rôle  de dynamiseur économique.
   
    

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