vendredi 18 mai 2012

Démocratie et Liberté dans la Tunisie d'aujourd'hui

   
   La grande métamorphose qu’a connue la seine politique tunisienne après la chute de « l'Ancien Régime » symbole de l'autoritarisme et du totalitarisme vers plus de démocratisation et de liberté nous a amené à réfléchir sur la procédure de l’installation d’une culture politique citoyenne dans la Tunisie post-révolutionnaire.  À ce niveau il convient de partir d’une idée clé durant le déclenchement du fait révolutionnaire en Tunisie, celle de la liberté qui reste le thermomètre pour mesurer le degré de notre transition démocratique. Après le 14 Janvier 2012, nous remarquons que le principe de la liberté est devenue le sens de toute participation citoyenne dans le fait publique. Ce constat est très intéressant de point de vue sociologique car ont assiste à un changement marquant dans le quotidien du tunisien qui devint de plus en plus intéresser par la participation à la gestion de ses affaires politiques.  Ici, on remarque que c’est l’individu qui crée la dynamique et qui façonne son histoire et non pas l'Etat.  L’expérience à montrer que sans démocratie le citoyen reste loin de consommer sa citoyenneté et sans libertés la vie sociale baigne dans le vide. Objectivement, on peut dire que les nouvelles principe issus de la révolution comme la liberté, la dignité citoyenne, et la démocratie s’opposent à la réapparition soudaine de la culture populiste; longtemps installé dans l’inconscience collective, et au culte du chef et à l’esprit partisan qui gouverne d’avantage les mentalités. En fait, le niveau de la compréhension de la modernité ne peut s’améliorer qu’avec l’installation d’une pensée apte à accepter la signification de la pluralité des opinions, des idéologies et des écoles politiques ; ce qui nous amène à faire des  observations profondes dans les mécanismes de les pratiques politique du tunisien dans son quotidien. En effet le couple « vérité virtuelle – vérité pratique » constitue un point cardinal dans tout type d’observation et ouvre la voie à une méditation sur la fragilité de l’ordre symbolique. La distinction entre ces deux notions peut nous amener à mieux appréhender les différences qui existent entre « le dit » et « le non dit » pour comprendre les usages des concepts et leurs interprétations dans la société tunisienne post-révolutionnaire.  


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